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Doctorat
France
2019
Bilans hydrologiques et étude de la recharge de 3 systèmes lac-acquifère du bassin du lac Tchad par une approche géochimique multi-traceurs (18O,2H, 36Cl, 14C)
Titre : Bilans hydrologiques et étude de la recharge de 3 systèmes lac-acquifère du bassin du lac Tchad par une approche géochimique multi-traceurs (18O,2H, 36Cl, 14C)
Hydrological budgets and study of the groundwater recharge of 3 lake-aquifer system within the lake Chad basin using a multi-tracers approach (18O, 2H,36Cl,14C)
Auteur : Poulin, Chloé
Etablissement de soutenance : Aix-Marseille Université.
Grade : Doctorat : Géosciences de l’environnement : Aix-Marseille : 2019
Résumé
Les ressources en eau du Sahel et du Sahara sont menacées par divers facteurs : sur-exploitation, augmentation démographique et changement climatique. Le bassin du lac Tchad situé au coeur de la zone sahélienne n’échappe pas à ces problématiques. L’objectif de ce travail est de comprendre le fonctionnement hydrologique de 3 grands systèmes lacustres de ce bassin ainsi que le fonctionnement des aquifères associés. Pour cela une approche géochimique a été mise en place en couplant l’analyse des isotopes stables de la molécule d’eau, du 36Cl et du 14C. L’étude des isotopes stables couplée à de l’imagerie spatiale a permis dans un premier temps d’établir un premier bilan hydrologique des lacs Iro et Fitri. Nous calculons des flux d’entrée et de sortie et montrons leur caractère « ouvert » avec un exutoire en surface ou souterrain. La recharge de leurs aquifères respectifs est plutôt récente : présence de 36Cl thermonucléaire dans les eaux souterraines. Les lacs Ounianga situés en milieu saharien forment des oasis alimentés uniquement par le système aquifère des grès de Nubie. Divisés en deux systèmes de lacs : Ounianga Kebir et Ounianga Serir, ils présentent des fonctionnements hydrologiques différents. Le système Serir fonctionne en chaîne de lacs avec une augmentation progressive de la salinité vers le lac central, alors que les lacs du système Kebir, fonctionnent plus ou moins indépendamment les uns des autres. Les données 36Cl n’indiquent pas de 36Cl thermonucléaire, ni de décroissance radioactive comme observé dans la partie égyptienne de l’aquifère des grès de Nubie. En revanche les données 14C ont permis de dater une recharge du système aquifère il y a 10 000 ans
Page publiée le 21 octobre 2020