Accueil du site
Doctorat
Tunisie
Thèse soutenue
2019
Contribution à l’étude de la transmission du Grapevine fanleaf virus, principal népovirus associé à la maladie du court-noué de la vigne, en Tunisie.
Titre : Contribution à l’étude de la transmission du Grapevine fanleaf virus, principal népovirus associé à la maladie du court-noué de la vigne, en Tunisie.
Auteur : M’RABET SAMAALI Besma
Etablissement de soutenance : Institut National Agronomique de Tunis (INAT) – Université de Carthage
Grade : Doctorat en Sciences Agronomiques 2019
Résumé
Dans ce projet de thèse, nous nous sommes intéressés à l’étude de la transmission du Grapevine
fanleaf virus(GFLV) par Xipinema italiaeet par pollen et également à l’étude de la double
interaction Vigne-GFLV et Vigne-Xiphinema.
Les résultats préliminaires de l’étude de l’interaction entre la vigne et le GFLV, montrent sur la
base des symptômes visuels, que la maladie du court-noué est largement répandue dans les
vignobles économiquement importants situés au nord de la Tunisie et que le GFLV est présent dans
les vignobles prospectés avec une prévalence moyenne de l’ordre de 36%. Par comparaison aux
séquences nucléotidiques des isolats étrangers, les isolats tunisiens du GFLV sont proches des
isolats étrangers principalement de l’isolat français F13 pour une homologie dépassant les 93%. Par
contre à l’échelle nationale une variabilité génétique inter-régionale etintra-régionaledépassant les
15%a été enregistrée.
Quant à l’étude de l’interaction Vigne-Xiphinema, les résultats montrent que tousles vignobles
situés au nord de la Tunisie sont infestés par au moins une espèce du genre Xiphinema. X. italiae
était l’espèce la plus prédominante dans toutes les parcelles prospectées avec une prévalence
d’infestation de l’ordre de 70%.Une étude phylogénétique a montré que les séquences
nucléotidiques des populations tunisiennes de X. index ont présenté une forte homologie (99%)
avec celles françaises, italiennes et espagnoles. Par contre les populations tunisiennes de X. italiae
ont présenté une forte variabilité génétique dépassant les 12% par rapport à celles Françaises et
Espagnoles.
L’étude de la transmission du GFLV par X. italiaea apporté des résultats importants en ce qui
concerne la spécificité de l’interaction entre le GFLV et X. italiae. Nous avons trouvé l’existence
d’une interaction entre le GFLV et X. italiaeidentique à celle classiquement connue entre le GFLV
et X. index. Cette affinité a été détectée en conditions expérimentales contrôlées suite à un test
d’acquisition et de transmission.
Pour l’étude de la transmission du GFLV par le pollen, nos travaux ont apporté des résultats en ce
qui concerne cette transmission. Suite à un test de pollinisation artificielle entre le pollen infecté
par le GFLV et les ovules sains émasculés, nous avons trouvé que les semences, obtenues après
fécondation, sont porteuses de ce népovirus. Cet envahissement n’a pas concerné seulement les
semences mais aussi les organes qui forment la grappe à l’égard de la pulpe, des pédoncules et des
pédicelles. Ce mouvement viral montre que le GFLV pourrait être véhiculé par la sève élaborée et
avec un passage descendant de la sève, les particules virales peuvent alors infectés la plante en sa
totalité.
Mots Clés : Vigne, GFLV, transmission, Xiphinema italiae,pollen
Page publiée le 27 mars 2021