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Université Kasdi Merbah Ouargla (2021)

Etude statistique et géostatistique des éléments chimiques majeurs des eaux du Continental Intercalaire.

SAHRI Leila

Titre : Etude statistique et géostatistique des éléments chimiques majeurs des eaux du Continental Intercalaire.

Auteur : SAHRI Leila

Université de soutenance : Université Kasdi Merbah Ouargla

Grade : Doctorat en Sciences Domaine : Sciences de la Terre et de l’Univers 2021

Résumé
Le terme « Continental Intercalaire » désigne un épisode continental localisé entre deux cycles sédimentaires marins : à la base, le cycle du Paléozoïque qui achève l’orogenèse hercynienne, au sommet, le cycle du Crétacé supérieur, résultat de la transgression cénomanienne. Le continental intercalaire occupe les formations du Crétacé inférieure ; sableuses et argilo gréseuses du Néocomien, Barrémien, Aptien, et de l’Albien. Cet aquifère est continu du Nord au Sud, depuis l’Atlas Saharien jusqu’au Tassili du Hoggar, et de l’Ouest en Est, depuis la vallée du Guir et de la Saoura jusqu’au désert libyen. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence l’évolution géochimique de ces eaux. On utilisant une méthodologie d’approches : géologique et géostatistique. La modélisation géologique a été réalisée pour établir des modèles en 3D et des coupes stratigraphiques qui peuvent expliquer les limites, les épaisseurs et les différents faciès géologiques. L’analyse statistique des éléments chimiques des eaux du CI dans les deux bassins hydrogéologiques orientale et occidental révèle trois familles gouvernent la lithologie de la nappe du CI en : • Une famille chimique représente le pôle riche en évaporites (Cl-, SO42- et Na+) ; issue la dissolution des formations évaporitiques et en particulier l’Halite (NaCl) et le Gypse (CaSO4.2H2O) • Une famille est caractérisée par la présence du pôle carbonaté (Ca2+, Mg2 et HCO3-) ; issue de la dissolution des calcaires : Calcite (CaCO3) et Dolomite (CaMg (CO3)2) ; • Une famille représente les silicates (SiO2 et K+) issue de la dissolution de la silice (SiO2) des sables, grès et argiles. Les variogrammes des éléments chimiques de la partie occidentale ont été calculés et ajustés par des modelés mathématiques. La plupart sont ajustés par une anisotropie zonale qui explique la répartition des éléments d’une façon zonale correspondant à la répartition des faciès lithologiques. Les teneurs importantes des tous les éléments chimiques sont localisées sur la partie Sud et Sud-Ouest du secteur occidental, sauf les teneurs de SiO2 qui sont focalisés à l’Est et sud-Est. L’apport de potassium est lié aux contacts du CI avec les terrains primaires au Nord de Timimoune, mais aussi peut avoir une origine anthropique dans la région d’Adrar, alors que ses teneurs à In Salah est zone de convergences des eaux issues des deux localités suscitées. La variographie de F1 sur la partie orientale du CI (région de Ouargla) montre une structure gigogne indiquant une structure emboitée qui représente trois infrastructures donc trois phénomène emboités, ce qui suggère l’importance de l’altération des argiles par hydrolyse des silicates, ou échanges de bases entre l’eau et les argiles de l’aquifère (Na+, Ca2+ et Mg2+), ce qui influe sur l’évolution du chimisme des eaux à l’échelle du bassin. Cependant, la température liée, essentiellement, à la profondeur agit sur la mobilisation du potassium K+ caractérisant les eaux de la nappe étudiée. Par ailleurs les failles qui affectent le bassin peuvent jouer un rôle important en matière de contact des eaux de cette nappe avec les celles des nappes sus-jacentes. La même structure variographique obtenues des niveaux de toit et de mur de CI de la région d’Ouargla. De telles structures sont contrôlés par plusieurs phénomènes géologiques tectoniques surtout, nécessitent une confirmation en utilisant d’autres méthodes analytiques. Le modèle stratigraphique du CI à Ouargla constitue un aquifère compartimenté, dont la structuration en blocs soulevés et affaissés est, essentiellement, contrôlée par le plissement des séries du Crétacé inférieur en structures anticlinales et synclinales, la réactivation de jeu de ces accidents NE–SO peut révéler une communication entre les aquifères (drainance)

Mots clés : CI géostatistique géochimiques modèle lithologique 3D gigogne geostatistics geochemicals 3D lithological model pull-out جيواحصاء جيوكيمياء نموذج الليثولوجي ثلاثي الأبعاد متداخلة

Présentation

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Page publiée le 14 décembre 2021