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Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) 2020

Evaluation de la disponibilité de la ressource en eau souterraine pour un aménagement hydroagricole : cas du périmètre irrigue du pic de Sindou au Burkina Faso

BARKE GUIDA Habiba

Titre :  : Evaluation de la disponibilité de la ressource en eau souterraine pour un aménagement hydroagricole : cas du périmètre irrigue du pic de Sindou au Burkina Faso

Auteur : BARKE GUIDA Habiba

Etablissement de soutenance : Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE)

Grade : Master d’ingénierie Infrastructures et Réseaux Hydrauliques 2020

Résumé
Le présent travail vise à améliorer les connaissances sur la disponibilité de la ressource en eau souterraine pour l’irrigation de contre-saison du périmètre irrigué du pic de Sindou. Situé dans le sous bassin versant de la Léraba, dans l’Ouest du Burkina Faso, le périmètre a une superficie emblavée d’environ 260 ha et est approvisionné en eau à partir de quatre (4) sources d’eau souterraine. Pour ce faire, l’approche méthodologique adoptée a d’abord consisté, à évaluer les besoins en eau du riz de contre-saison en passant par la caractérisation des paramètres hydrodynamiques du sol et la quantification du volume d’eau prélevé. Ensuite, la ressource en eau disponible a été évaluée à savoir le volume d’eau fourni par les sources pendant la contre-saison par la méthode volumétrique. La recharge annuelle de l’aquifère est évaluée en utilisant la méthode du bilan de Thornthwaite et la variation du stock d’eau souterraine a été évaluée à l’aide de la méthode de la fluctuation de la surface piézométrique. En fin, la vulnérabilité de l’aquifère à la pollution agricole a été cartographiée avec la méthode DRASTIC.

Les essais d’infiltrométrie montrent une conductivité hydraulique à saturation du sol d’environ 4,77 mm/h ce qui traduit un sol argilo limoneux avec une réserve utile de l’ordre de 149 mm/m. Quant au niveau piézométrique, il varie considérablement au cours de l’année avec une amplitude de 1 à 18,4 m et de 1,5 à 5 m respectivement pour les piézomètres SE2 et SE3. La variation spatiale de la charge piézométrique montre que l’écoulement souterrain se fait à partir d’un gradient Nord-Ouest, du périmètre vers les sources. Les sources fournissent un volume d’eau de 175 993 m3 et la recharge annuelle est évaluée à environ 136,91 mm. Quant à la variation moyenne du stock d’eau souterraine, elle est évaluée à environ 8,60 mm et équivaut à un volume d’eau renouvelable de 9 747 616 m3. Les prélèvements sont estimés à 149 184 m3 et les besoins bruts à 1 807 363 m3. La réserve d’eau renouvelée sur le bassin versant montre qu’un prélèvement direct dans la nappe à travers les ouvrages de captage est possible pour satisfaire les besoins en eau. La vulnérabilité à la pollution agricole de l’aquifère reste faible mais toutefois les risques de contamination dus aux pesticides restent possibles.

Présentation (2iE)

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Page publiée le 5 décembre 2021