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Doctorat
Tunisie
Thèse soutenue
2021
Analyse de la plasticité du métabolisme azoté chez l’orge en réponse à la contrainte saline
Titre : Analyse de la plasticité du métabolisme azoté chez l’orge en réponse à la contrainte saline
Nitrogen use efficiency (NUE) components and plasticity of nitrogen metabolism in barley (Hordeum vulgare L.) under saline stress
Auteur : BEN AZAIEZ Fatma Ezzahra
Etablissement de soutenance : Institut National Agronomique de Tunis (INAT) – Université de Carthage
Grade : Doctorat en Sciences Agronomiques 2021
Résumé partiel
La salinité des sols et de l’eau d’irrigation est l’une des contraintes à la production agricole, en
particulier dans les zones arides. La surutilisation des eaux souterraines, l’intrusion d’eau de
mer, l’extension de l’utilisation des terres pour l’agriculture aux zones salines et le changement
climatique sont quelques-unes des causes qui forcent les agriculteurs à utiliser l’eau saumâtre
pour la production agricole, augmentant, dans un cercle vicieux, la salinisation secondaire.
L’utilisation de cultures et de variétés tolérantes au sel, une bonne gestion de l’irrigation sont
connues comme la solution la plus durable pour la production végétale sous contrainte saline.
En outre, pour maximiser les revenus, une fertilisation rationnelle est nécessaire. L’azote (N)
est considéré comme l’un des macronutriments essentiels nécessaires au développement et à la
productivité des plantes. Développer des pratiques de gestion efficaces de l’azote et améliorer
l’efficacité de l’utilisation de l’azote sous salinité sont impératifs et peut être un moyen d’atténuer
les problèmes agronomiques et environnementaux liés à la production agricole sous contrainte
saline.
Dans ce contexte, ce travail vise à étudier l’interaction entre la salinité et le métabolisme azoté
dans quatre génotypes d’orge contrastés vis-à-vis leur réponse à la salinité (“100/1B” et
“Souihli” sont tolérants, “Barley Medenine” et “ICARDA20” sont sensibles). Les génotypes
ont été cultivés durant 3 ans en plein champ sous 8 combinaisons de traitements (quatre dose
de fertilisation azoté : 0,50,100 et 150 kgN/ha, et deux niveau de salinité d’eau : 1,8 et 9,2 dS/
m) et également sous des conditions contrôlées (sous serre et en hydroponie).
Le but de ce travail est d’évaluer les performances agronomiques, physiologiques et
biochimiques de différents génotypes et d’étudier la variabilité génotypique de l’efficacité
d’utilisation de l’azote et la distribution de l’azote dans différentes parties de la plante sous la
contrainte saline. On vise également l’identification des traits impliqués dans le contrôle de
l’efficacité d’utilisation de l’azote et les indices physiologique et biochimiques de la tolérance
des plantes à la salinité.
Page publiée le 26 novembre 2022