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Doctorat
Maroc
Thèse soutenue
Évaluation de l’évapotranspiration des zones irriguées en piémont du Haut Atlas, Maroc : modélisation, mesures micro-météorologiques et télédétection spatiale
Titre : Évaluation de l’évapotranspiration des zones irriguées en piémont du Haut Atlas, Maroc : modélisation, mesures micro-météorologiques et télédétection spatiale
Evaluation of evapotranspiration over the irrigated areas in the High Atlas Mountain front, Morocco : modeling, micro-meteorological measurements and remote sensing
Auteur : Elfarkh, Jamal
Université de soutenance : Université Cadi Ayyad (Marrakech, Maroc) cotutelle Université Toulouse 3 Paul Sabatier
Grade : doctorat : Surfaces et interfaces continentales, Hydrologie : Université Cadi Ayyad (Marrakech, Maroc) : 2021
Résumé partiel
Une évaluation précise de l’évapotranspiration (ET) est indispensable à l’échelle du bassin pour étudier les processus hydrologiques et le bilan hydrique, en particulier de l’amont vers l’aval. Dans les montagnes, ce terme est mal connu en raison de divers défis, notamment la diversité de la végétation, la variabilité topographique, le manque de données disponibles et la difficulté d’effectuer des mesures sur ces terrain complexe. Dans ce contexte, l’objectif principal de cette thèse est d’étudier le potentiel de différents modèles basés sur la télédétection, à savoir TSEB (Two-Source-Energy-Balance model), SPARSE (Soil Plant Atmosphere and Remote Sensing Evapotranspiration), Shuttleworth-Wallace (SW) and SAMIR (SAtellite Monitoring of IRrigation), pour estimer l’ET sur une région du piémont du montagne. Premièrement, les modèles ont été testés à l’échelle locale en comparant avec les mesures de deux systèmes d’Eddy covariance (EC). Deuxièmement, la performance des modèles à l’échelle de la zone d’étude a été évaluée en pondérant les estimations par le footprint d’un scintillomètre à grande ouverture (LAS) et en les comparant aux mesures. D’abord TSEB basé sur les données de télédétection, MODIS et Landsat, a été testé à l’échelle locale en comparant ses estimations aux mesures EC. Quant à l’échelle locale, les résultats de comparaison des flux de chaleur latente simulés par TSEB basé sur les données Landsat sont très encourageants en comparant aux mesurés LAS, tandis qu’une dispersion plus importante a été observée lors de l’utilisation des produits MODIS. En suit, SW a été testé à l’échelle locale et de bons accords avec la mesure ont été démontrés. Cependant, ce modèle a besoin de nombreuses variables d’entrée pour calculer les résistances du sol (rss) et de la végétation (rsv), qui sont souvent difficiles à estimer à grande échelle, en particulier l’humidité du sol. Pour ce fait, une nouvelle approche pour spatialiser rss et rsv basée sur deux proxys de variables thermiques a été proposée. La comparaison entre les valeurs ET estimées par la nouvelle approche et mesurées confirme la capacité de l’approche proposée à fournir des cartes ET satisfaisantes.
Page publiée le 20 février 2023