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sur le développement des zones arides et semi-arides

Titre : Effet du système de riziculture intensive sur les émissions de gaz à effet de serre, la dynamique des populations des nématodes parasites, et la production du riz ( Oryza Sativa L.) sur le périmètre irrigué de Sébéri au Niger

Auteur : ALI Outani Bibata

Etablissement de soutenance : Centre Régional AGRHYMET

Grade : MASTER EN CHANGEMENT CLIMATIQUE ET DEVELOPPEMENT DURABLE 2021

Résumé
Le riz a pris une place importantedans l’alimentation des pays du Sahel,et en particulier au Niger. Pourtant, la production nationale reste très faible, à cause desnombreusescontraintesliées aux effets du changementclimatique, à lapauvreté des sols, aux mauvaises pratiques agricoles, aux ennemis des cultures, etc. Pour pallier ce problème, le système de riziculture intensive (SRI) apparaitcomme une alternativeà la riziculture conventionnelle. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l’efficacité du SRIen vue del’amélioration de la résilience du système de riziculture du Niger. Cettepratique a été comparéeàcelle de la riziculture conventionnelleà travers unessai en station.L’expérimentationa été conduite sur le périmètre irrigué de Sébéri dans un dispositif en blocsde Fisher à 4 répétitions. Les traitements retenus sont : SRI avec 5t/ha de compost, SRI avec 10 t/ha de compost, et la pratique conventionnelle (témoin). Les émissions de GES, les populations de nématodes parasites et libres du sol ainsi que les composantes durendement ont été déterminées.Lesrésultats montrent une réduction des émissions de GES de-2,43tCO2eq de méthane sur le SRI, comparativement à la pratique conventionnelledont les émissions ont augmenté de 2,66tCO2eq.L’apportde compostde 5t/ha et10t/ha a permis une gestion efficace des nématodes parasites exophytes et endophytes,de 4 à 10 individus/250 cm3et de 7individus respectivement. Une augmentation de nématodes libres de 8 à 12 individus ;celle du nombre de tallesde 85à 115% ; ainsiqu’une augmentation significative (p≤ 0,05) des rendements paddy de l’ordre de 71,83% à 76,57%. Nos résultats montrent,que la pratique du SRI permetde réduireles émissionsdes GES, de lutter contre les nématodes parasites du riz,et d’améliorer la production. Le SRI est, de ce fait, unepratique agro-écologique intelligente face au climat qui nécessite en outre moins d’eau,de semences, et d’engrais

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