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sur le développement des zones arides et semi-arides

Titre : Genre et aide internationale : Politiques et effets des interventions des OING au Sénégal

Gender and international aid : Politics and effets of the INGO’s interventions in Senegal

Auteur : Dia Nimzatt

Université : Université Montpellier en cotutelle avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Discipline : Science Politique

Sous la direction de : Éric Savarese.

Résumé partiel
L’Afrique est l’un des continents les plus ciblés par les organisations de solidarité internationale dans le domaine des inégalités de genre et des conditions de vie des femmes. En effet, les pays africains sont parmi les plus pauvres du monde et les femmes sont les plus touchées par cette pauvreté. Selon le Global Gender Gap Index, l’Afrique de l’Est et du Nord était en bas de l’échelle en termes de progrès sur l’égalité homme femme en 2021. Cet indice est construit sur quatre indicateurs clés : la santé et l’espérance de vie, l’accès à l’éducation, l’empowerment ou autonomisation politique et la participation et les opportunités économiques. Ainsi, des organisations telles que l’ONU, à travers ONUFEMMES et l’Unicef entre autres font de cette partie du monde une priorité sur certaines thématiques. Le Sénégal, pays de l’Afrique de l’Ouest n’échappe pas à cette réalité. Si le pays est considéré comme politiquement stable et démocratique, il se classe 164e sur 189 pays selon l’indice de développement humain des Nations Unies en 2017. Les femmes sont au premier rang lorsqu’il s’agit d’emploi précaire et informel et de problèmes d’accès aux infrastructures de base. Depuis les années 90 donc, l’implantation des ONG tant internationales que nationales s’est généralisée dans le pays. Cette intervention des ONG a longtemps fait l’objet d’un contrôle de l’État sénégalais à travers la création du CONGAD (Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement). Ainsi, le CONGAD qui a différents réseaux thématiques en fonction des domaines d’intervention des ONG s’est doté d’un réseau « genre et développement ». Progressivement, les ONG ont en effet gagné de l’expertise dans les questions de micro-finances et de tontines, outils socio-économiques employés par les femmes dans la société sénégalaise et en Afrique de l’Ouest plus largement. Parallèlement, les femmes au Sénégal ont gagné en autonomie et on assiste aujourd’hui à une poussée des revendications féminines mais aussi des pratiques économiques informelles grâce à internet et aux réseaux sociaux. Les conséquences des interventions des OING ont longtemps été étudiées dans les zones en conflits. Dans la thématique du genre, une attention particulière a été accordée à l’Afghanistan où l’intervention des ONG a eu un effet de "backlash" (Lina Abirafeh, 2009). Il s’agit ici d’étudier les effets transformatifs des programmes de genre des OING sur les structures sociales et le système politique du Sénégal, pays démocratique et relativement stable depuis les indépendances. Cette étude est donc menée selon plusieurs principes à savoir : l’aide internationale sera une entrée permettant d’étudier les transformations sociales et politiques de la société sénégalaise.

En préparation depuis le : 01-11-2022 .

Source : Theses.fr