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Doctorat
Tunisie
Thèse soutenue
2022
Conception d’un SIG pour la gestion intégrée des ressources en eau au niveau d’un bassin hydrologique : Cas de Mellegue-Medjerba
Titre : Conception d’un SIG pour la gestion intégrée des ressources en eau au niveau d’un bassin hydrologique : Cas de Mellegue-Medjerba
Auteur : WESLATI okba
Etablissement de soutenance : Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sfax
Grade : Doctorat 2022
Résumé
La présente étude tente d’examiner les changements spatio-temporels du bassin
versant de l’oued Mellegue situé entre la Tunisie et l’Algérie, sur une période
d’observation moyenne de 20 ans. L’étude des changements des occupations des
sols a été opérée par le classificateur de vraisemblance maximale supervisé
appliqué sur des images satellitaires datant respectivement de 2002 et 2018.
L’étude des changements entre les deux cartes a montré une conversion nette qui
se manifeste principalement par une augmentation de 2 % de la surface des
occupations des zones urbaines par rapport à l’ensemble du bassin. Ceci était le
résultat de l’augmentation de population estimée à 215 000 habitants, soit à une
moyenne de croissance démographique d’environ 1,12 % par an. Les impacts
associés à ces changements ont montré également une réduction de 200 km² (soit
2 %) des zones vertes (forêts), dû principalement aux impacts socio-économiques
et anthropiques. L’analyse géospatiale du bassin versant de l’oued Mellegue a
montré une consommation des ressources en eau dépassant les 1,7 milliard de m3
durant toute la période. Cette consommation a été plus manifestée à partir de 2011
excédant de loin les valeurs des années précédentes. La modélisation et la
quantification de l’érosion hydrique au sein du bassin versant de l’oued Mellegue
ont été opérées en utilisant l’équation universelle révisée des pertes en sols
(RUSLE). Les résultats issus du modèle RUSLE ont montré une élévation du
risque d’érosion de 2002 à 2018. La moyenne d’érosion révélée en 2018 est
estimée à 1,78 t/ha/an contre 1,58 t/ha/an en 2002. Le total des sédiments perdus
par érosion en 2018 a été estimé à 53 822 t/an contre 25 584 t/an en 2002. Par
conséquent, le bassin subit une pression importante par l’ajout de 13 954 nouvelles
zones à risques d’érosion en 2018. Ces résultats confirment que la dégradation
spécifique moyenne annuelle a été remarquable au niveau du bassin versant de
l’oued Mellegue. Les changements d’occupations des sols, ayant lieu dans le
bassin, ont accentué l’effet de l’érosion hydrique des sols
Mots clés : changements spatio-temporels, bassin versant de l’oued Mellegue, changements des occupations des sols, érosion hydrique, RUSLE
Page publiée le 29 avril 2023