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Master
Algérie
Magister
2007
Variabilité génotypique du blé dur (Triticum durum Desf.) vis à vis de la nuisibilité directe du brome (Bromus rubens L.) en conditions semi - arides
Titre : Variabilité génotypique du blé dur (Triticum durum Desf.) vis à vis de la nuisibilité directe du brome (Bromus rubens L.) en conditions semi - arides
Auteur : BADA LEILA
Université de soutenance : Université El Hadj Lakhdar de Batna
Grade : Magister en Agronomie, Option : Agrotechnie, 2007
Résumé
En Algérie, la concurrence des mauvaises herbes constitue une contrainte au
développement de la céréaliculture et les dégâts causés sont importants.
Parmi les adventices monocotylédones qui constituent actuellement un problème crucial
et ne cesse d’envahir les céréales en zones arides et semi arides on note la cas du brome
rougeâtre. Pour y remédier, les agriculteurs font recours aux traitements chimiques qui ne
semblent pas résoudre le problème aussi, la diversité variétale des céréales montre une variation
dans l’adaptation aux situations de concurrence.
La recherche de génotypes de blé dur tolérants le brome rougeâtre sera peut être, une
solution pour minimiser l’utilisation d’herbicides en affectant ces génotypes aux milieux infestés
par cette espèce de brome.
A partir d’un essai au champ sur la réaction de neuf génotypes de blé dur à la présence de
trois densités de bromes ; 0 -100 et 200 Plts/m² du point de vue accumulation de matière sèche,
Hauteur, précocité, composantes du rendement, teneur en protéines, il s’est avéré que l’action du
brome débute tôt (au stade tallage ) et se poursuit tout au long du cycle et que la densité
200Plt/m² est plus contraignante que la densité 100 plts/m²
Pour tous les paramètres étudiés, le brome rouge provoque des pertes, et que ces dernières sont
positivement corrélées avec l’augmentation de la densité. Les neuf génotypes testés présentent
une importante hétérogénéité dans leur réaction,et les pertes de rendement sont plus liées à celles
du NG/m² (r= 0.80) qu’avec celles du PMG. La hauteur explique à elle seule 84% des pertes de
rendement en présence du brome et que la précocité représente 73% alors que la biomasse
aérienne n’explique cette variation qu’avec 53%. La prise en compte de ces trois paramètres
explique cette variation à 83.50%. Les génotypes traditionnels (Hedba 3, Bidi 17 et Mbb)
présentent une meilleure tolérance à la présence de cette mauvaise herbes au densités utilisées.
Mots Clés : blé dur, Brome rougeâtre, Compétition, variabilité
Page publiée le 29 mai 2016, mise à jour le 18 septembre 2018