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Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) 2010

Arrières effets de la fertilisation organique sur la croissance et le développement du cotonnier et du maïs dans la zone sud soudanienne du Burkina Faso

Da, Isdine Aziz Nambon

Titre : Arrières effets de la fertilisation organique sur la croissance et le développement du cotonnier et du maïs dans la zone sud soudanienne du Burkina Faso

Auteur : Da, Isdine Aziz Nambon

Université de soutenance : Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB)

Grade : Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) 2010

Présentation
L’agriculture au Burkina Faso occupe plus de 86% de la population. Cependant elle est confrontée à un handicap majeur qui est la baisse de la fertilité des sols. Afin d’apporter notre contribution à l’amélioration de cette fertilité des sols nous avons conduit en 2008 à la station de recherche de Farako-Bâ, dans la zone sud soudanienne, des travaux concernant les arrières effets de la fertilisation organique sur la croissance et le développement des cultures. Notre hypothèse de travail repose sur le fait que l’application de doses normales de fumure organique permet de produire deux années de suite avant une nouvelle application ; l’effet est plus important avec la matière organique en décomposition additionnée à de faibles quantités de fertilisants minéraux. Les traitements étaient composés d’un témoin absolu sans fertilisation et de cinq niveaux de fertilisation dont la fertilisation minérale recommandée, le compost, le compost + urée, les coques de coton en décomposition et les coques de coton en décomposition + urée. Les amendements organiques ont été appliqués en 2007 afin d’en évaluer les effets résiduels l’année suivante. Le matériel végétal a été le coton (variété FK37) et le maïs (variété SR22). Les résultats obtenus montrent que les traitements à base de résidus de coques de coton + urée ont donné une meilleure croissance et un bon développement, de même que de meilleurs rendements paille et grain pour les deux cultures (1,37 t/ha-coton graine et 1,87 t/ha-maïs grain) par rapport aux autres traitements. De cette étude, nous pouvons conclure que l’utilisation de la matière organique en décomposition + urée donnerait des arrières effets plus intéressants l’année suivante ; en comparaison la fertilisation organique mature c’est-à-dire celle à base de compost bien décomposé + urée a des effets plus immédiats sur la culture en cours, mais qui ne perdurent que le temps d’une campagne agricole.

Mots clés : sols, Fertilité, fertilisation organique, arrières effets, matière organique en décomposition, compost bien décomposé, fertilisation minérale, croissance et développement, rendements.

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Page publiée le 29 janvier 2017