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Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) 2010

Effet de techniques de CES sur les composantes du rendement du sorgho et les propriétés chimiques du sol à l’Ouest du Burkina Faso

Diane, Karamogo Sidibe

Titre : Effet de techniques de CES sur les composantes du rendement du sorgho et les propriétés chimiques du sol à l’Ouest du Burkina Faso

Auteur : Diane, Karamogo Sidibe

Université de soutenance : Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB)

Grade : Ingénieur du Développement Rural 2010

Résumé
La zone ouest du Burkina Faso présente des caractéristiques agro climatiques favorables à l’agriculture, en comparaison avec la partie nord du pays. Mais cette zone ouest est aujourd’hui menacée par la dégradation rapide de ses ressources naturelles due aux aléas climatiques et aux activités humaines. Les techniques de Conservation des Eaux et des Sols (C.E.S.) n’ y ont pas été suffisamment éprouvées et donc les données sur leur efficacité font défaut. La couverture végétale régresse et les terres dénudées se multiplient. C’est pour contribuer à trouver des solutions durables que la présente étude se propose de tester quelques techniques de C.E.S. dans cette zone soudanienne. Un dispositif en bloc totalement randomisé avec quatre traitements (zaï, cordons pierreux, zaï+cordons pierreux et témoin) a été mis en place, sur un sol ferrugineux tropical dégradé, dans la forêt classée de Kuinima qui est située au sud de la ville de Bobo Dioulasso. L’efficacité des traitements a été évaluée à partir des composantes de rendement du sorgho (variété : Sariasso Ol) et à partir des propriétés chimiques du sol. Les résultats obtenus montrent que le zaï, suivi du zaï+cordons pierreux ont une meilleure influence sur le développement et la production du sorgho. La combinaison des cord·Jns pierreux au zaï présente une production (grain ; 1511,73 kg/ha et paille 2,96 tJha) inférieure par rapport au zaï (grain ; 2316,77 k/lha et paille ; 4,47 t1ha). L’application des cordons pierreux seulement n’a pas amélioré le développement de la culture mais au contraire à diminuer les valeurs des paramètres (composantes de rendement) évalués par rapport au témoin. Ceci serait dû à l’engorgement temporaire des parcelles à la suite des pluies abondantes. L’analyse des échantillons de sol confirme l’amélioration des propriétés du sol au profit des plants dans les poquets de zaï. Elle révèle l’amélioration des propriétés chimiques dans les espaces inter poquets du traitement zaï. Au niveau des cordons pierreux et des espaces inter poquets du traitement zaï + cordons pierreux, le statut organique n’a pas été amélioré entre les deux prélèvements de sol (en mai 2007 et en octobre 2009). La teneur en matière organique du sol a chuté. Pour le traitement cordons pierreux, la baisse de MO a été de 31,50%. Dans les espaces inter poquets du zaï + cordons pierreux, la teneur du sol en MO a passé de 1,64 mg/g en 2007 à 1,08 mg/g en 2009. Pour les poquets de zaï, la diminution de MO est de l’ordre de 0,02 mg/go Les teneurs des éléments minéraux évalués dans cette étude, autres que l’azote, ont été relevées. La décomposition des résidus de récolte et de la litière aurait contribuée à ces relèvements.

Mots clés : dégradations, techniques de C.E.S., efficacité, zone soudanienne

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Page publiée le 29 janvier 2017