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Doctorat
Belgique
L’arbre dans la mise en valeur de la plaine alluviale du Sénégal
Titre : L’arbre dans la mise en valeur de la plaine alluviale du Sénégal
Auteur : Camara, Amadou M.
Université de soutenance : Université Libre de Bruxelles
Grade : Doctorat en Sciences 1994
Descriptif
Le travail comprend six chapitres traitant chacun un des thèmes du sujet selon
une méthodologie spécifique.
Le chapitre I tente de repérer les points d’ancrage de l’arbre dans le tissu
socio-économique et dans le patrimoine culturel de la sous-région. Il éclairé et
justifie le sujet en même temps qu’il annonce les autres parties.
Le second chapitre étudie autour du gonakier (Acacia nilotica var.
tomentosa) la végétation de la vallée dans ses aspects systématiques et écologiques
ainsi que dans son rapport dynamique aux conditions stationnelles sous-jacentes ou
adjacentes.
Le chapitre III, essaie, dans une approche prospective, d’anticiper le devenir
de l’arbre à travers les divers scénarios d’aménagement de l’espace dont les barrages
et leurs modalités d’utilisation forment la poutre principale.
En attendant et peut-être en prévision des effets présumés de la modulation
des crues et de l’extension de la culture irriguée, des mesures conservatoires sont
prises, à travers des projets spécialisés, pour faire face au péril qui menace les
formations forestières devant la persistance de la péjoration des conditionsclimatiques et l’intensification des facteurs anthropogènes. Le chapitre IV étudie la
portée et les limites de ces mesures.
Le cinquième chapitre se propose d’identifier, de décrire et d’évaluer les
premières actions de remédiation aux déchirures du manteau végétal naturel par
l’introduction d’essences exotiques dans les aménagements hydo-agricoles.
Le chapitre VI évoque les dimensions botanique et juridique que la
production d’un nouvel espace à travers le choix des espèces et le statut de l’arbre
dans la vallée du Sénégal. Il constate la collision en la matière entre le droit spatial
traditionnel et les lois domaniales héritées du droit positif de type napoléonien pour
en étudier les conséquences actuelles et prévisibles sur les choix politiques et
techniques de restauration du milieu.
La conclusion tire les enseignements et dégage des perspectives en rapport
avec les deux objectifs généraux de la recherche : * la participation à l’élaboration d’une approche cohérente du
développement à partir d’une vision relativement profonde et globale de l’espace
géographique ciblé. * la contribution à la production d’outils théoriques en vue de mieux
fixer l’objet d’étude et d’affiner les méthodes de la science géographique.
Les différentes parties apparaîtront volontairement redondantes sur certains
de leurs traits. Ce procédé traduit un choix didactique dans l’exposé des principaux
résultats de la recherche.
En effet, presque systématiquement, chaque chapitre reprend, précise et
approfondit un ou plusieurs aspects abordés dans le (ou les) précédent(s) sous
l’éclairage des éléments nouveaux apparus dans l’étude du thème auquel il est
consacré.
Il s’agit sans doute là d’emboîtements indispensables à la cohérence du texte
et à l’intelligibilité du propos.
Page publiée le 13 décembre 2017