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sur le développement des zones arides et semi-arides

Titre : Adoption des semences améliorées du mil et de niébé dans le département de Damagaram Takaya, Région de Zinder

Auteur : ADAMOU DILA Souleymane

Etablissement de soutenance : Université Abdou Moumouni Niamey

Grade : Master2 en Protection de l’Environnement et Amélioration des Systemes Agraires Sahéliens 2016

Résumé
Au Niger, la faible productivité des cultures amènent la recherche à mettre au point des nouvelles variétés vulgarisées par l’Etat et partenaire au développement auprès des producteurs. C’est dans ce cadre que l’ONG CADEL, l’INRAN et le service de l’agriculture ont procédé à la diffusion des semences améliorées du mil et niébé auprès des producteurs de Damagaram Takaya dans la région de Zinder afin d’augmenter la productivité de ces cultures. La présente étude intervient après des années d’introduction de ces semences améliorées. Elle a pour objectif de faire une analyse de l’adoption pour en déterminer les facteurs qui favorisent l’utilisation ou le rejet des semences améliorées par les agriculteurs. Pour se faire, sur la base d’un listing des ménages agricoles des villages, un échantillonnage aléatoire a été réalisé au niveau des villages de Bougoum, Brundi, Tourmou et Kandine). Au total, 97 producteurs, représentants 17% de l’échantillon ont été choisis et enquêtés au moyen d’un questionnaire ménage. Les données ont été traitées et analysées à l’aide des logiciels Excel et SPSS version 20qui ont servi de plus à concevoir des figures, tableaux et graphiques pourmontrer le plus souvent les facteurs qui influencent positivement ou négativement l’adoption des semences améliorées par les producteurs ruraux. Les résultats de cette étude montrent que le taux d’adoption de ces semences améliorées mil et niébé estrespectivementde23% et 31%. Les raisons de non adoption avancées par les paysans sont lanon disponibilité, la cherté, la réticence, l’hésitation et certains problèmes tels que la mévente et l’attaque des ennemis de culture. En outre, d’autres phénomènes favorisent l’adoption des semences améliorées : baisse de productivité des variétés traditionnelles (37%), insécurité alimentaire (33%), pauvreté (17%) et changement climatique (13%). Les caracteristiques propre à la variété améliorée déterminent aussi le choix des producteurs : la précocité, le bon gout à la cuisson et la productivité .Ces résultats montrent qu’il est nécessaire à la recherche et la vulgarisation de renforcer les actions permettant d’augmenter l’utilisation des semences améliorées dans la zone de Damagaram Takaya et toutes les autres zones agricoles du Niger

Mots clés : semences améliorées, mil, niébé, adoption, Niger

Présentation et version intégrale (DUDDAL)