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Master
Belgique
ETUDE DES NAPPES AQUIFÈRES DU BASSIN DU NIGER AU BURKINA FASO
Titre : ETUDE DES NAPPES AQUIFÈRES DU BASSIN DU NIGER AU BURKINA FASO
Auteur : Ouedraogo, Tégawendé Esther
Université de soutenance : Université de Liège
Grade : Master de spécialisation en sciences et gestion de l’environnement dans les pays en développement 2018
Résumé
Le bassin du Niger au Burkina Faso occupe la partie Nord et Est du pays. Il couvre une superficie de 83 442Km2. Il est l’un bassin défavorisé vis-à-vis des conditions climatiques comparativement au reste du pays et les ressources en eau y sont limitées (MEE, 2001). En plus, son contexte géologique difficile est bâti sur un socle granitique conférant aux aquifères une discontinuité hydraulique.
La volonté du gouvernement burkinabè d’assurer une meilleure connaissance et gestion des ressources en eau notamment les eaux souterraines a conduit à la mise en place d’un réseau piézométrique optimum en 2008, composé de trente-deux (32) piézomètres pour le suivi quantitatif et qualité de ces eaux.
Ce travail dont le thème a porté sur « Etude des nappes aquifères du bassin du Niger au Burkina Faso » avait pour objectif la contribution à l’amélioration de la connaissance des eaux souterraines du bassin du Niger au Burkina Faso pour leur meilleure gestion.
La méthodologie utilisée s’est basée essentiellement sur des calculs statistiques appliqués aux chroniques de données piézométriques, aux paramètres techniques de forages, aux paramètres physico-chimiques des eaux des piézomètres. Elle a permis de caractériser la tendance actuelle des niveaux piézométriques des nappes, de décrire la productivité des aquifères et de mettre en relief la minéralisation des eaux des nappes.
Les résultats obtenus des analyses montrent trois types de tendance de l’évolution des niveaux piézométriques avec le temps. Ainsi sur dix-huit piézomètres analysés, cinq (06) piézomètres présentent une hausse des niveaux des nappes, sept (07) une baisse et cinq (05) n’ont pas de tendance. En plus l’étude a permis de mettre en exergue une hétérogénéité dans la répartition de la transmissivité. Celle-ci varie entre 9,26.10-6 à 0,961 m2/s dans les différentes formations géologiques. En relation avec la chimie de l’eau, deux hydro-faciès ont été identifés : les carbontés calciques ; les carbonantés calciques et magnesiens.
Les mesures de gestion telles que le suivi périodique raproché des piézomètres, la densification du réseau piézométriques, l’équipement des piézomètres d’enrégistreurs automatiques et une étude approfondie de l’impact des conditions climatiques et des prélèvements, sur les eaux souterraines seraient capitaux pour contribuer à garantir la pérénnité de ces eaux.
Mots clés : eau souterraine, piézométrie, hydrodynamique, hydrochimie, bassin du Niger au Burkina Faso.
Page publiée le 17 décembre 2018